ACO (Action Catholique Ouvrière)
Action catholique ouvrière, créée en mars 1950. Elle est une composante de la Mission de France avec notamment, la JOC et les prêtres ouvriers.
Action Civique Non violente
organisation pacifiste et non-violente, dirigée par Joseph Pyronnet et inspirée de Lanza del Vasto, militant chrétien de la paix,  admirateur de Gandhi et fondateur de la Communauté de l’Arche. A partir de 1960, l’ACNV organise des manifestations, édite une feuille d’information, organise des stages et des réunions. Elle milite pour la fin de la guerre, dénonce l’internement administratif, propose la mise en place d’un « service civil » en Algérie et vient en aide aux réfractaires en les accueillant et en les soutenant.
AFN (Afrique française du Nord)
correspond à l’espace contrôlé et administré par la France de 1930 à 1962. L’Algérie était constituée de trois départements français, la Tunisie était protectorat français de 1881 à 1956 et le Maroc, protectorat français, de 1912 à 1956.
AGEL-UNEFAGEL(Association générale des étudiants lyonnais) et UNEF (Union nationale des étudiants de France)
C’est le principal syndicat étudiant qui, en pleine guerre d’indépendance algérienne, s’engage. Les étudiant.es qui refusent la politisation et qui sont pour l’Algérie française le quittent.
Voir : Fonds de la bibliothèque municipale de la Part-Dieu
https://www.bm-lyon.fr/collections-patrimoniales-et-specialisees/les-collections/article/association-generale-des-etudiants
ALN
Armée de libération nationale algérienne

Appelé
Citoyen appelé à faire son service militaire.
Appelé  voir aussi :  désertion
Appelé voir aussi :  rappel des disponibles

Bombardement de Sakiet Sidi Youssef : 8 Février 1958
Raid mené par l’aviation française contre un village tunisien proche de la frontière en représailles aux attaques de l’ALN. Ce bombardement fait de nombreuses victimes, y compris des enfants, dans un pays indépendant depuis peu. Il devient un scandale international.

CFTC (Confédération française des travailleurs chrétiens )
Syndicat ouvrier créé en 1919, il se réfère à la doctrine sociale de l’Eglise. En 1964, une majorité d’adhérent.es décident de déconfessionnaliser le syndicat pour donner naissance à la CFDT (Confédération française démocratique du travail)
Boumédiène (Houari)
Houari Boumédiène a été un haut responsable militaire de l’ALN qui, sous la présidence de Ben Bella de 1962 à 1965, a occupé de hautes fonctions (Vice-premier ministre et ministre de la défense). Il est à l’origine du coup d’Etat du 19 juin 1965 qui lui permet de diriger de manière autoritaire l’Algérie jusqu’à sa mort en 1978.

Chronique sociale
La chronique sociale est née à Lyon en 1892, elle s’inscrit dans le courant du catholicisme social et est un lieu de formation d’acteurs engagés. Située rue du Plat dans le deuxième arrondissement de Lyon, elle organise les Semaines sociales durant lesquelles sont abordés différents thèmes, en particulier la colonisation.
En 1954, la guerre d’Algérie est perçue par les catholiques sociaux de la Chronique comme un échec. Rapidement, le conflit va occuper une place centrale dans ses activités. Les témoignages de prêtres et de séminaristes appelés permettent de mesurer la nature particulière de cette guerre. Dès lors la Chronique va s’engager à Lyon dans le conflit. Elle sera à l’origine de la création du Comité  lyonnais d’action pour le Respect des Droits de la Personne (C.L.A.R.D.P). La Chronique participera à plusieurs actions, notamment au soutien des prêtres du Prado. Cet engagement  vaudra à son siège d’être « plastiqué », très vraisemblablement par l’OAS.
Code de l'indigénat
Lois promulguées à la fin du XIX° siècle instaurant l’inégalité entre citoyens français, jouissant de la plénitude de leurs droits, et indigènes « sujets ». A titre d’exemple, ces derniers étaient susceptibles d’être pénalisés pour des délits qui leur étaient spécifiques. Leur représentation politique était très limitée ; les possibilités de devenir pleinement citoyen aussi. L’indigénat est aboli en 1946.
Corvée de bois
Terme qui désigne l’exécution sommaire de prisonniers algériens par les militaires français pendant la guerre d’indépendance algérienne.
Collectif d'avocats du FLN
Au printemps 1959, le comité fédéral de la Fédération de France du FLN décide de prendre en main de façon systématique et de politiser la défense de ses membres devant les tribunaux. C’est désormais à des avocats musulmans, mobilisés, considérés comme des combattants, responsables devant la fédération et devant le GPRA, qu’incombe la mission de diriger des collectifs formés à partir de 1957 par des avocats français acquis à la cause de l’indépendance. Ils leur apportent des clients et les défraient grâce à une partie des fonds collectés auprès des populations algériennes résidant en métropole. Ces collectifs sont chargés de défendre devant les tribunaux les prévenus appartenant à l’organisation clandestine que la police a pu arrêter pour des faits allant de la collecte de fonds aux attentats contre les membres du MNA ou contre les forces de l’ordre. Quand ils le peuvent, ils doivent donner à ces affaires le plus large écho possible grâce à un système de défense politisé, les accusés ayant pour consigne de se présenter comme des combattants et non comme des criminels. Ils doivent également assurer la liaison entre le FLN et ses militants dans les lieux d’enfermement. On a surtout retenu de ces collectifs les noms de quelques avocats parisiens comme Mourad Oussedik, ou Jacques Vergès, ce dernier étant particulièrement chargé de médiatiser  les affaires plaidées.
Le terme de collectif s’applique localement à des regroupements occasionnels d’avocats soucieux de garantir les droits de leurs clients algériens dans un contexte de répression accrue, sans que ses membres soient tous liés au FLN.
Déserteurs et insoumis
Le nombre d’insoumis (qui refusent de répondre à l’appel sous les drapeaux), de déserteurs, d’objecteurs de conscience explicitement opposés à la guerre d’Algérie est demeuré extrêmement minoritaire (12.000 personnes soit 1% des appelés). Mais les figures du déserteur ou de l’insoumis  ont été largement médiatisées par la presse, les maisons d’éditions, les intellectuels opposés à la guerre et à travers la publication de témoignages
FLN (Front de libération nationale)
Organisation politique fondée par des hommes issus du PPA/MTLD  (Ahmed Ben Bella est le plus connu de ces fondateurs) qui déclenche l’insurrection du 1er novembre 1954. L’ALN (Armée de libération nationale) et le GPRA (Gouvernement provisoire de la république algérienne) en sont des émanations. Pendant la guerre d’indépendance, le FLN, que ses dirigeants conçoivent comme la seule organisation légitime à représenter le peuple algérien, parvient à rallier, de gré ou de force, la plupart des nationalistes algériens. Il finit par négocier les accords d’Evian avec le gouvernement français. Après l’indépendance, il instaure un régime politique autoritaire à parti unique.
FNACA (Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie)
Principale association d’anciens combattants, longtemps proche du Parti communiste ;  elle revendique aujourd’hui plus de 350.000 adhérents. Elle publie un magazine, l’Ancien d’Algérie. La FNACA a œuvré pour l’octroi du statut de combattant, la reconnaissance officielle d’une guerre en Algérie, et les commémorations du cessez-le-feu le 19 mars. Ses comités ont été le cadre d’une intense sociabilité pour les anciens combattants.

Front de libération nationale
Voir : FLN 

FTP (Franc Tireur Partisan)
Franc tireur partisan, mouvement de résistance créé fin 1941 par le Parti communiste français. Il a joué un rôle essentiel dans la Résistance.

Fusillade de la rue d'Isly
Fin mars 1962, après la signature des accords d’Evian, à l’instigation du général Salan, l’OAS tente de créer une situation insurrectionnelle dans le quartier de Bab-el-Oued, à Alger. Les commandos de l’organisation s’en prennent aux forces françaises qu’ils désarment ou qu’ils attaquent, causant plusieurs morts dans leurs rangs. Les autorités françaises répliquent en encerclant et en ratissant le quartier. Le 26 mars, une foule d’Européen.nes algérois manifeste à l’appel de l’OAS malgré l’interdiction qui leur est faite. Rue d’Isly, les manifestant.es se heurtent à un barrage de tirailleurs. La foule est mitraillée. On relève plus de 60 tués et de 100 blessés. Cet événement est ressenti comme celui ayant mis fin à l’espoir d’une Algérie française et ayant accéléré les départs vers la France.

GPRA
Gouvernement provisoire de la république algérienne

Guy Mollet
Président du Conseil de février 1956 à juin 1957, membre de la SFIO, Guy Mollet, avant d’être investi, est favorable à une solution négociée en Algérie. Mais le 6 février 1956, lors d’une visite à Alger, il est malmené par une foule d’Européen.nes déchaîné.es en raison du renvoi du gouverneur général Jacques Soustelle, remplacé par le général Catroux. Ce moment est connu sous la dénomination de « journée des tomates ». Par la suite, il renforce la lutte contre le FLN, engageant le pays dans la guerre (vote des pouvoirs spéciaux, nomination du ministre-résident Lacoste).

Gourbi
Dans l’Afrique du Nord traditionnelle, habitation élémentaire, faite de pièces rectangulaires, uniquement éclairées par la porte. (Le gourbi est l’habitat des classes défavorisées.)
Dans le langage populaire, ce terme désigne une cabane, une hutte, une habitation misérable et mal entretenue.

JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne)
Créée en 1925 par Joseph Cardjin prêtre belge. Elle devient rapidement un élément central de l’action catholique en milieu ouvrier.

La bataille d'Alger
Sitôt que le FLN commet plusieurs attentats à la bombe dans des  lieux fréquentés par des Européen.nes à  Alger, plusieurs régiments de parachutistes, qui exercent des missions de police dans le cadre des pouvoirs spéciaux, investissent la ville pour démanteler l’organisation clandestine. En quelques mois, les attentats à Alger  disparaissent. A cette occasion, les militaires font un usage massif de la torture. Les disparitions se comptent par milliers.

Le 19 mars
Le 19 mars 1962, le cessez-le-feu signé lors des accords d’Evian entre en vigueur. Cette date apparaît ensuite dans la toponymie urbaine (places, rues). Suite à un vote du Sénat, elle devient en 2012 : « Journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie ». Cette date du 19 mars fait l’objet de commémorations. Reconnue par la  FNACA, principale organisation d’anciens combattants en Algérie, elle reste néanmoins contestée par de nombreuses associations, les violences s’étant poursuivies bien au-delà de cette date.

Le plan de Constantine
Plan annoncé par le général de Gaulle à Constantine, en octobre 1958, qui prévoit la modernisation économique et le développement social de l’Algérie afin qu’elle rattrape son retard sur la métropole. A titre d’exemple, le plan a pour objectif la scolarisation de tous.

Ligne Morice
Cette ligne, qui porte le nom d’un ministre de la défense désigne le système mis en place le long de la frontière algéro-tunisienne à partir de 1957 : mines, barbelés, clôtures électrifiées, radars, patrouilles. Ces obstacles sont destinés à couper les maquis du FLN de leurs bases tunisiennes et d’en empêcher le ravitaillement. La Ligne Morice mobilise de nombreux soldats français. Elle est doublée par la ligne Challe (général, commandant en chef en Algérie de 1959 à 1960).

8 mai 1945
Le 8 mai 1945, la défaite nazie est l’occasion de manifestations nationalistes qui rassemblent plusieurs dizaines de milliers de personnes dans les villes du département de Constantine. On y réclame entre autres la libération de Messali Hadj, chef du Parti du peuple algérien (PPA), emprisonné. A Sétif un manifestant en tête de cortège arbore le drapeau algérien, interdit. A la suite d’une échauffourée, il est tué par la police. A Guelma, l’intervention du sous-préfet pour interdire les drapeaux et les revendications se solde par des échanges de coups de feu. S’enchaînent alors dans toute la région des émeutes contre les Européen.nes, qui font plusieurs dizaines de morts. Dans les semaines qui suivent, les autorités françaises décrètent le couvre-feu. La répression policière et militaire, secondée à Guelma par une milice de civils européens, atteint une violence extrême (bombardements, incendie de villages, exécutions sommaires) et tue des milliers de civil.es algérien.nes. Par la suite, les « massacres de Sétif et Guelma » sont considérés comme une rupture qui légitime la lutte armée et sont commémorés chaque année par le FLN comme une date fondatrice. L’interprétation des causes des émeutes et le nombre de victimes sont encore l’objet de discussions entre historien.nes
Massacre d'Oran : 5 juillet 1952
Le matin du 5 juillet 1962, à Oran, une foule d’Algérien.nes fête l’indépendance reconnue officiellement par la France deux jours plus tôt à l’issue d’un référendum. Dans les mois qui ont précédé, la ville a été marquée par de nombreux attentats destructeurs et meurtriers, perpétrés par l’OAS et  le FLN. Cette journée est l’occasion d’un débordement de violences contre les nombreux Français.es qui résident encore dans la ville. Peu après 11 h, un coup de feu d’origine indéterminée est tiré contre la foule algérienne. Dans les heures qui suivent, les lynchages, les meurtres, les enlèvements d’Européen.nes se multiplient sans qu’un bilan précis puisse être définitivement établi. Les troupes de l’ALN, désormais chargées du maintien de l’ordre, et les militaires français encore présents ne parviennent à mettre fin aux exactions qu’à la fin de la journée. Plus largement, cet événement s’insère dans un contexte de violence qui précipite l’exil des Français.es d’Algérie vers la métropole
Mission de France
institution interdiocésaine créée le 24 juillet 1941 par les cardinaux et archevêques de France. Les  membres de la Mission de France (prêtres ou diacres) sont envoyés vers ceux qui n’ont aucun contact habituel avec la foi et l’Église – voir aussi : ACO
MNA (Mouvement National Algérien)
C’est le nom que prend le MTLD en décembre 1954 à l’instigation de Messali Hadj pour contrer le FLN. Très présent parmi la population algérienne de métropole, le MNA perd progressivement la guerre qui l’oppose au FLN, et par là même, sa légitimité.
Moudjahid
A l’origine, désigne un combattant de la foi qui s’engage dans le djihad. C’est aussi la dénomination officielle des combattants de l’ALN. El Moudjahid, enfin, créé en 1956 devient le périodique officiel du FLN.
Napalm
Le napalm est de l’essence gélifiée. Utilisée dans les bombes incendiaires, sa formule est faite pour brûler à une température précise et coller aux objets et aux personnes. En 1980, son usage contre les populations civiles a été interdit par une convention des Nations unies ainsi que par le droit international humanitaire, prenant sa source dans la Convention de Genève, qui proscrit toutes les armes ne faisant pas la distinction entre les civils et les combattants.
OAS
Organisation Armée Spéciale : organisation clandestine attachée au maintien de l’Algérie Française
PPA-MTLD (PPA : Parti du Peuple Algérien - MTLD : Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques)
Le PPA est un parti nationaliste algérien fondé en 1937, présidé par Messali Hadj après l’interdiction de l’Etoile nord-africaine. En 1946, l’interdiction du PPA, conséquence des émeutes de 1945, entraîne la création du MTLD, affaibli par la répression des autorités françaises et les divisions. Les fondateurs du FLN sont issus de l’OS (Organisation spéciale), bras armé du MTLD.
PSU (Parti socialiste unifié)
Parti socialiste unifié voir PSU
Pieds-rouges
Surnom donné aux Français.es venu.es s’installer en Algérie après l’indépendance par idéalisme.
« porteur » et « porteuse de valises »
Expression qui désigne les Français.es qui ont agi clandestinement pour le FLN, souvent en convoyant des sommes d’argent, des documents ou des armes échappant ainsi aux contrôles policiers dont les Algériens étaient souvent l’objet. On identifie de nombreux réseaux de porteurs de valises. Le plus célèbre est le réseau Jeanson.
Putsch d'Alger : 13 mai 1958
Le putsch d’Alger du 13 mai est la tentative de coup d’État menée à Alger le mardi 13 mai 1958, conjointement par l’avocat et officier parachutiste de réserve Pierre Lagaillarde, les généraux Raoul Salan, Edmond Jouhaud, Jean Gracieux et l’amiral Auboyneau avec l’appui de la 10e division parachutiste du général Massu et la complicité active des alliés de Jacques Soustelle. Il avait pour but d’imposer un changement de politique pour le  maintien de l’Algérie française. Il se solda par la fin de la « traversée du désert » pour le général en retraite, Charles de Gaulle, et son retour au pouvoir.
Général De Gaulle
Lors de son retour au pouvoir, en tant que président du Conseil dans un contexte de crise le 1er juin 1958, le général de Gaulle se montre favorable à l’Algérie française au point de se faire acclamer par la foule algéroise. Il profite du pouvoir qui est donné à son gouvernement pour légiférer par décret et renforcer les outils de répression contre le FLN. Devenu président de la République en janvier 1959, sa politique subit une inflexion : il se prononce pour l’autodétermination en septembre 1959. Bien que poursuivant la guerre, il reconnaît implicitement le FLN comme un interlocuteur avec lequel sa diplomatie entreprend des négociations qui débouchent sur les accords d’Evian.
Prêtres ouvriers
Prêtres de l’Eglise catholique, insérés dans la vie professionnelle, en tant que travailleurs salariés.
PSU (Parti Socialiste Unifié)
Parti créé le 3 avril 1960 à partir de l’opposition à la guerre d’Algérie et  de la fusion de l’UGS et du PSA (Parti socialiste autonome). Les dérives de la SFIO dans la guerre d’Algérie entraînent cette recomposition de la gauche non communiste.
Rappel des disponibles
Pour lutter contre l’insurrection algérienne et pour pallier le manque d’appelés, les gouvernements qui se succèdent en 1955 et 1956 rappellent sous les drapeaux, par décret, les contingents ayant terminé leur service militaire depuis moins de trois ans. Ces rappels de jeunes hommes revenus à la vie civile provoquent de nombreuses manifestations spontanées, soutenues par une partie de l’opinion.
SAS (Sections administratives spécialisée)
Créées par Jacques Soustelle en 1955, les SAS, composées de militaires, dirigées par un officier, sont chargées d’amener la modernité dans les campagnes algériennes sous-développées : actions sanitaires, sociales, éducatives. Elles ont un rôle ambigu dans la mesure où elles assurent aussi la collecte de renseignements sur la population qui les entoure. 
SFIO (Section française de l'internationale ouvrière)
L’un des principaux partis politiques de gouvernement de la IV° république. Les principaux responsables de la sfio soutiennent la logique de guerre, ce qui amène certains militant.es à se tourner vers d’autres partis, anticolonialistes comme le PSU.
UGS (Union des gauches socialistes)
Fondée fin 1957, dans le contexte de la guerre d’Algérie, par des dissidents de la SFIO, des syndicalistes chrétiens et des trotskistes.
Wilaya. Super zone (découpage administratif du FLN)
L’organisation politico-administrative (ou nidham) du FLN en France se structure hiérarchiquement, de la base au sommet : cellule (4 personnes +1), groupe (3 ou 4 cellules), section (3 groupes), kasma (3 sections), secteur (3 kasmas), région (3 secteurs), zone (2 à 4 régions), amala ou superzone (2 ou 3 zones), wilaya (2 amalas ou superzones).Le nombre de ces wilayas évolue au fil du conflit. Le tout est dirigé par un comité fédéral (5 à 10 membres selon les périodes). Le territoire est divisé en wilaya (régions).

BACHAGA BOUALAM (Saïd Boualam, 1906-1982)
Capitaine de l’armée française pendant la Seconde Guerre mondiale, décoré à plusieurs reprises, résolument favorable à l’Algérie française, il devient Bachaga de l’Ouarsenis en 1956 où il forme une harka. Élu député en 1958, d’abord favorable à de Gaulle, il s’engage ensuite aux côtés des « ultras » et de l’OAS. Lors de l’indépendance de l’Algérie, il part s’installer en France où il terminera ses jours.
MOGHAZNI
Agent supplétif des Sections administratives spécialisées (SAS) et des sections administratives urbaines de l’armée française durant la guerre d’Algérie.