Chronique sociale

La chronique sociale est née à Lyon en 1892, elle s’inscrit dans le courant du catholicisme social et est un lieu de formation d’acteurs engagés. Située rue du Plat dans le deuxième arrondissement de Lyon, elle organise les Semaines sociales durant lesquelles sont abordés différents thèmes, en particulier la colonisation.
En 1954, la guerre d’Algérie est perçue par les catholiques sociaux de la Chronique comme un échec. Rapidement, le conflit va occuper une place centrale dans ses activités. Les témoignages de prêtres et de séminaristes appelés permettent de mesurer la nature particulière de cette guerre. Dès lors la Chronique va s’engager à Lyon dans le conflit. Elle sera à l’origine de la création du Comité  lyonnais d’action pour le Respect des Droits de la Personne (C.L.A.R.D.P). La Chronique participera à plusieurs actions, notamment au soutien des prêtres du Prado. Cet engagement  vaudra à son siège d’être « plastiqué », très vraisemblablement par l’OAS.