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L'opinion publique

Les Français en 1954, face à une guerre qui ne dit pas son nom
Dans la nuit du 1er novembre 1954, une série d’attentats commis en Algérie par le FLN marque le début de ce qui sera la Guerre d’indépendance algérienne jusqu'en 1962. Mais en France même, les organisations nationalistes restent inconnues du grand public et rares sont les personnes qui prennent la mesure de l'ampleur de l’événement qui vient d'être déclenché par le FLN. Les médias sont à cet égard un exemple. Dans leur ensemble, ils évoquent par des formules habituelles, « terroristes », « maintien de l'ordre », ce qui est en train de se jouer en Algérie. Dans un contexte où la France entre dans la société de consommation, l’opinion publique est dans sa majorité indifférente aux « événements d'Algérie ».
Une prise de conscience progressive de la réalité des enjeux
L'opinion est touchée lorsque l'engagement des jeunes appelés du contingent en Algérie fait de premières victimes. Certains titres de presse nationale comme Le Monde, France-Observateur, l'Express, donnent des éléments précis permettant une réflexion de plus en plus aiguë sur la question algérienne. Des intellectuels s’engagent, comme François Mauriac, Simone de Beauvoir, Francis Jeanson, Henri-Irénée Marrou ou Pierre Vidal-Naquet, pour dénoncer les méthodes utilisées par les forces de répression dont la torture en Algérie ou pour s'interroger sur la légitimité des revendications nationalistes algériennes.

Récit en écoute : Michel Hanniet