Le procès du réseau Boëglin

Ce procès s’ouvre le 6 avril 1961 devant le tribunal militaire de Lyon. Les accusé.es en font une tribune contre le colonialisme, à la suite des membres du réseau parisien Jeanson quelques mois auparavant. Les peines tombent, lourdes pour les Français.es,  Claudie Duhamel, Nicole Cadieu et Jean-Jacques Brochier, pourtant simples agents de liaison sont condamnés à 10 ans de prison pour atteinte à l'intégrité du territoire national, le chef de réseau Jean-Marie Boëglin et France Preiss, en fuite, à la même peine par contumace. Jean-Louis Augier, en fuite lui aussi, à 4 ans de prison. Tahar Temsi, chef de la wilaya 3, est condamné à 8 ans. André Avocat et Marie-Madeleine Desvignes bénéficient d'un sursis pour les deux et trois ans de prison qui leur sont infligés. Seuls Jean Masson et Belkacem Aillane sont acquittés.
Procès du réseau
Récits en écoute : Nicole CadieuClaudie DuhamelJean-Marie Boëglin
procès boëglin
Bibliographie :

Béatrice DUBELL, Soutiens directs des Lyonnais aux nationalistes algériens : une vue d'ensemble, in Béatrice Dubell, A. Grosjean, M. Thivend (s.d.), Récits d’engagement. Des Lyonnais auprès des Algériens en guerre, Saint-Denis, Bouchène, 2012