Archives privées - Germaine Fabricatore
Germaine Fabricatore est née en avril 1933 à Tlemcen dans l’Ouest algérien. Elle commence à travailler à 18 ans dans l’administration publique, se marie et déménage à Alger. Elle et son mari, qui ont longtemps espéré voir l’Algérie rester française, décident toutefois de quitter le pays à l’été 1962. Devenue professeure d’histoire, elle est élue, à sa retraite, présidente de la délégation du Rhône de la Fédération nationale des rapatriés.
Germaine Fabricatore revient sur les moments clés de la décolonisation algérienne. Contrainte à l’exil, aujourd’hui active dans une association qui défend et entretient la mémoire pied-noir.
Elle quitte l’Algérie durant l’été 1962. Arrivée en France, elle s’installe dans la région lyonnaise. Elle rentre ensuite à l’université, passe le CAPES puis l’agrégation et devient professeur d’histoire, une discipline qu’elle a toujours aimée. C’est lorsqu’elle prend sa retraite qu’elle entre dans la délégation du Rhône de la Fédération nationale des rapatriés. Bien que tous les membres n’aient pas la même vision de l’histoire, Germaine Fabricatore est très attachée à la mémoire. Ainsi, plaide-t-elle pour que le massacre d’Oran du 5 juillet 1962 soit commémoré. Son association est par ailleurs en désaccord avec la FNACA et le choix du 19 mars comme date de commémoration de fin de la guerre d’Algérie. Elle s’accommode de la date du 5 décembre choisie par un comité d’historien.nes puisque c’est une date qui ne correspond à aucun événement en particulier. Elle participe aux autres commémorations, notamment le 25 septembre, date de la journée nationale d’hommage aux Harkis.